Études de médecine sans concours : meilleures universités en France

Certaines universités françaises permettent d’accéder aux études de médecine sans passer par le traditionnel concours de première année. La réforme du premier cycle, mise en place récemment, a modifié en profondeur les modalités d’admission et redistribué les cartes entre les établissements.

Des voies alternatives, comme la PASS et la LAS, offrent désormais des parcours diversifiés. Les critères de sélection varient selon les universités, avec des taux d’admission et des dispositifs d’accompagnement parfois très différents d’une faculté à l’autre. Ce nouveau paysage oblige à repenser les stratégies pour intégrer les études médicales.

Études de médecine : ce qui a changé avec la fin du concours

Pendant des années, franchir la première année commune aux études de santé, la PACES, revenait à traverser un sas impitoyable. Avec la réforme des études de santé, tout s’est transformé. L’abandon du concours unique laisse place à un processus d’admission fondé sur le contrôle continu et des parcours différenciés.

Deux voies dominent désormais : la PASS (parcours accès santé spécifique) et la LAS (licence avec option accès santé). L’accès à ces filières se fait via Parcoursup, offrant aux étudiants une palette de choix plus large. Désormais, un échec en première année ne signifie plus repartir de zéro : la réorientation est possible sans perdre de temps.

Autre nouveauté de taille, le numerus apertus a remplacé le numerus clausus. Ce dispositif, introduit par la loi Neuder, adapte le nombre de places en deuxième année selon les besoins locaux, en coordination avec les agences régionales de santé et les universités. L’idée : ajuster la formation des médecins à la réalité du terrain.

La sélection s’étale à présent sur toute l’année, via les résultats du contrôle continu. Les facultés révisent leurs critères, mettant l’accent sur l’ensemble des compétences, la motivation et l’analyse. Le classement des facultés de médecine en France évolue pour refléter ces changements, tout comme la diversité des taux de réussite selon les établissements.

Peut-on vraiment accéder à la médecine sans concours aujourd’hui ?

Le concours PACES appartient au passé, mais la réalité de la médecine sans concours mérite d’être éclaircie. Les dispositifs PASS et LAS, généralisés sur tout le territoire, sélectionnent les étudiants à partir du contrôle continu, d’oraux et parfois d’entretiens individuels. Il n’y a plus de couperet national, mais la sélection, elle, reste bien présente, simplement réinventée.

Le choix du parcours sur Parcoursup conditionne l’accès aux études de santé. La PASS s’adresse à ceux qui veulent une formation orientée santé dès la première année. La LAS, elle, combine une licence classique à une option santé, ouvrant la porte à des profils plus variés. Les taux d’admission oscillent selon les universités et les filières, preuve que chaque établissement façonne sa propre dynamique.

Des exemples concrets illustrent cette diversité : à Paris Cité, à Sorbonne Université ou à Toulouse Paul Sabatier, la sélection s’appuie désormais sur le dossier académique, la motivation, la régularité et parfois des épreuves orales. Ces entretiens évaluent la cohérence du projet professionnel, le sens du relationnel, l’engagement. Impossible de s’en remettre à un seul examen final.

Voici les principales différences avec l’ancien système :

  • Le contrôle continu remplace l’examen terminal.
  • Le nombre de places dépend du numerus apertus, déterminé par chaque université et les autorités locales.
  • Réussir implique de s’organiser, d’être persévérant et de s’adapter à une organisation renouvelée des études.

La compétition n’a pas disparu : elle a simplement changé de visage. Les universités françaises peaufinent leurs critères, cherchant l’équilibre entre ouverture et exigence, pour former les professionnels de santé dont le pays a besoin.

Panorama des meilleures universités françaises pour étudier la médecine sans passer par un concours

Le classement des meilleures universités en France pour les études de médecine se redessine. Avec la réforme, certains établissements renforcent leur position grâce à la qualité du suivi et des dispositifs d’accompagnement proposés.

À Paris, Sorbonne Université et Université Paris Cité tirent leur épingle du jeu. Leur force ne repose pas seulement sur leur prestige historique, mais aussi sur leur capacité à encadrer les étudiants dans des parcours PASS et LAS structurés, avec un accompagnement attentif. À Lyon, l’université Claude Bernard Lyon 1 se fait remarquer avec un taux de réussite supérieur à la moyenne nationale, reflet d’un encadrement solide et de l’efficacité de son tutorat.

Dans le sud-ouest, Université Toulouse Paul Sabatier enregistre un taux d’admission en deuxième année qui attire de nombreux candidats. Son approche interdisciplinaire, axée sur les sciences fondamentales, séduit les étudiants en quête de diversité. Université Paris-Saclay et Sorbonne Paris Nord suivent cette tendance, proposant un équilibre entre PASS et LAS, et une attention particulière à l’accompagnement personnalisé.

Quelques points distinctifs caractérisent les établissements les plus recherchés :

  • La sélection porte désormais sur l’ensemble du parcours : dossier, engagement, projet professionnel.
  • Le numerus apertus, modulé localement, offre une nouvelle flexibilité dans la gestion des admissions.
  • Le choix de la faculté influe sur la qualité de l’expérience étudiante et l’accès aux stages hospitaliers.

Le classement des facultés de médecine reste mouvant. Ce sont les universités capables d’innover dans l’accompagnement et d’anticiper les besoins du système de santé qui se démarquent aujourd’hui.

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Ressources et conseils pour bien préparer son entrée dans les études de santé

Face à un paysage bouleversé, les candidats à la première année des études de santé misent sur l’anticipation. Pour aborder avec confiance les cursus PASS ou LAS, il est judicieux de consulter attentivement les ressources disponibles sur les sites universitaires, comparer les maquettes, analyser les statistiques de réussite. S’informer de manière précise, c’est déjà poser les bases d’un choix réfléchi.

Le tutorat étudiant est devenu un allié incontournable. Présent dans la plupart des facultés de médecine en France, il propose un accompagnement concret : méthodes de travail, concours blancs, partage d’expériences. S’appuyer sur ce réseau dès le début permet de s’adapter plus vite aux exigences universitaires et à la densité du programme.

Pour optimiser ses chances, plusieurs pistes se révèlent particulièrement utiles :

  • Profitez des formations de prépa PASS dispensées par les universités ou certains organismes. Elles clarifient le niveau attendu en sciences fondamentales et entraînent à la rigueur méthodologique.
  • Échangez avec des étudiants des années supérieures via les associations : leurs conseils sur le rythme, l’organisation ou la gestion du stress sont souvent précieux.

La possibilité d’effectuer des stages d’observation en CHU pendant l’année offre une première fenêtre sur la réalité médicale. Ces immersions, valorisées lors de la sélection pour la deuxième année, permettent d’affiner son projet et de développer un premier réseau professionnel. N’hésitez pas non plus à explorer les ressources numériques, podcasts et webinaires universitaires, pour rester au fait des attentes des facultés et des évolutions du secteur.

Accéder à la médecine sans concours ne rime plus avec voie unique ou ascension solitaire. C’est désormais un parcours construit, balisé par le contrôle continu, l’accompagnement, la diversité des expériences et l’exigence relationnelle. Pour chaque candidat, une nouvelle page s’ouvre, à écrire avec lucidité, méthode et détermination.

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